Si ce soir vous le pouvez…
26 octobre 2009 § Poster un commentaire
Rendez vous sur France3 pour voir l’impressionnant reportage réalisé à l’initiative du producteur Christophe Nick (Yami 2), par le réalisateur Jean-Robert Viallet .
Ce reportage, intitulé La Mise à mort du travail, est le fruit d’une longue enquête de Jean-Robert Viallet.
Sans parti pris, Jean-Robert Viallet a exploré les éléments de contexte de la "souffrance au travail"
C’est un travail de terrain, basé sur:
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Des témoignages d’employés en conflit avec leurs patrons. Mais, dans un soucis d’équité et d’information impartiale, le témoignage des employeurs est également entendu,
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Des rencontres avec des spécialistes ( prud’hommes ,avocats, juristes, médecins du travail, économistes et sociologues).
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Des observation au sein même des entreprises afin d’observer et d’analyse les fonctionnements internes et d’identifier les sources de tensions génératrice de conflits et de souffrance.
Ce reportage sera présenté en trois volet:
Les deux premiers volets , présenté sur France3, ce lundi 26 octobre à 20 h 35, porteront les titres de La Destruction,.L’Aliénation.,
Le troisième volet , sera présenté sur France3, mercredi 27 à 22 h 30 . Il s’intitulera La Dépossession
Rappelons que le mal-être au travail , selon l’Institut de veille sanitaire, touche, en France, un quart des hommes et un tiers des femmes.
Cette souffrance psychologique se matérialise souvent par des problèmes de peau, des douleurs musculaires et articulaires. mais elle peut prendre des formes plus dramatiques, telles que le suicide sur le lieu de travail, comme l’actualité récente nous l’a malheureusement montré.
Vous pouvez déjà visionner quelques extraits de ce reportage et l’analyse des spécialistes s’y référant par l’intermédiaire d’un site dédié sur France3.fr.
Alors que l’expression de ces souffrances au travail s’exprime la plupart du temps dans le secret des cabinets médicaux et ne sont mis en lumière que par des actes extrêmes tel que le suicide sur le lieu de travail, ce reportage permettra peut être a ceux qui le regarderont de mieux comprendre l’état actuel du "monde du travail".
"Mondialisation, réduction de personnel, exigences de productivité accrues : l’enquête de Jean-Robert Viallet restitue, selon le Monde, le contexte économique dans lequel s’inscrivent ces drames humains. "
Il me semble que le débat qu’ouvre ce reportage est bien plus important et prioritaire pour chacun d’entre nous que celui qu’entend mener Eric Besson…mais chacun ses priorités!
Vous reprendrez bien un peu d’ocytocine ?
14 décembre 2008 § 1 commentaire
Vous trouvez que votre vie de couple devrait être plus calme, plus sereine ?
Vous voudriez que les difficultés de votre couple s’aplanissent ?
Prenez donc un peu d’ocytocine en inhalation !
Kézako ?
Une hormone sécrétée par le cerveau et qui vous fait peut être un peu défaut…
Il semblerait, d’après les travaux d’une équipe de chercheurs suisses publiés dans Biological Psychiatry, qu’une dose de cette hormone augmente les "comportements positifs" des couples et diminue la concentration de cortisol – dite hormone du stress – dans la salive.
L’expérience menée par le docteur Beate Ditzen et ses collègues consistait à donner de l’ocytocine ou un placebo par voie nasale à 47 couples. Puis les couples ont ensuite été invités à discuter d’un sujet brûlant et conflictuel, tout en étant surveillés par l’intermédiaire de caméras.
L’observation a montré que "les couples qui ont reçu de l’ocytocine se sont comportés de manière plus positive que ceux qui ont reçu un placebo (…) et ont vu leur taux de cortisol baisser".
L’ocytocine est une hormone déjà connu et utilisé comme "accélérateur d’accouchement". « L’injection d’ocytocine dans le cerveau d’un mammifère produit des modifications significatives de son comportement : diminution de l’agressivité, augmentation de la sociabilité, plus grande résistance à la douleur, baisse de la tension artérielle, augmentation de l’appétit et comportement maternel chez les femelles. Ces effets persistent en moyenne deux fois plus longtemps chez les femelles que chez les mâles. Chez l’être humain, l’inhalation d’ocytocine permettrait de majorer un état de confiance vis-à-vis d’autrui ! »
Au lieu de balancer des gaz lacrymogène lors de manifs, il faudrait peut être envisager l’ocytocine, non ? En mettre un peu dans les diffuseurs de parfum d’ambiance, dans les banlieues, les prisons, commissariats de police ? Enfin dans tous les endroits ou la tension et l’agressivité sont de mise…. [
Sources :
http://sciences.blog.lemonde.fr/2008/12/13/locytocine-hormone-du-bonheur-conjugal/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ocytocine
Pensées paranoïaques
14 septembre 2008 § Poster un commentaire
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La peur que quelque chose de mauvais se produise
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La croyance que d’autres puisse essayer de provoquer un tel événement.
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93 % des personnes croyaient que, à un moment donné, on avait dit du mal d’eux, dans leur dos.
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80 % des personnes ont estimé que des inconnus avaient des comportements critiques.
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Entre 30 et 40 % des personnes interrogées ont pensé, une fois dans la semaine écoulée, que des commentaires négatifs ont été émis à leur sujet.
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10 à 30 % des personnes ont pensé, une fois dans la semaine écoulée, qu’il s’était peut-être menacé. Cette menace était plutôt légère (quelqu’un essayait délibérément de mettre en colère) de graves (quelqu’un veut faire du mal).
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Un tiers de la population est régulièrement gêné par des suspicions ou des pensées paranoïaques.
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pour la pensée « j’ai besoin d’être sur mes gardes vis-à-vis des autres » 31 % des personnes interrogées assez rarement cette pensée,17 % l’avait une fois par mois,21 % une fois par semaine,21 % plusieurs fois par semaine et 10 % une fois par jour.
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Le stress et des changements importants dans notre vie. Cela inclut les relations difficiles avec les autres à la maison où travaillent et le fait qu’on est de plus en plus isolé.
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Des émotions négatives comme le stress ou la dépression. Souvent, lorsque nous sommes anxieux nous pouvons surestimer les chances, les risques de menaces et nous inquiéter trop. La façon dont nous nous sentons à une grande influence sur la façon dont nous pensons
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Des sensations « internes » inhabituelles. Le stress peut souvent provoquer des sensations étranges (sentiment d’étrangeté, sentiment d’être provoqué, menacé) et l’insomnie. Parfois l’absorption de drogues provoque également les mêmes sentiments.
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Notre explication des choses et événements. Les pensées paranoïdes sont notre façon d’essayer de comprendre les choses. Elles sont une tentative de comprendre le sens des événements. Il est tout naturel d’essayer de comprendre le monde qui nous entoure et ce que nous ressentons. Mais quand nous sommes stressés, que nous sentons faibles ou anxieux ou irritables, nos explications sont susceptibles d’être assez négatives. Nous pensons au pire est souvent nous pensons le pire de ceux qui nous entourent.et peut alors vous sembler que les choses bizarres que désagréable nous expérimentons sont délibérément causées par d’autres personnes.
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Notre raisonnement (notre façon de penser les choses et de parvenir à des décisions et à des jugements).Les pensées paranoïaques peuvent prendre le dessus si nous ne pensons pas à des explications alternatives aux événements et que nous ne prenons pas en considération les éléments de preuve pour et contre nos soucis. Nous passons parfois trop vite aux conclusions.
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Est-ce que d’autres personnes pensent que mes soupçons sont réalistes ?
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Qui est mon meilleur ami ?
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Ai-je parlé de mon souci à d’autres personnes ?
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Est-il possible que j’ai exagéré la menace ?
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Existe-t-il des éléments de preuve irréfutable de mes soupçons ?
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Mais soupçons sont-ils basés sur l’ambiguïté des événements ?
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Mes inquiétudes sont-elles basées sur mes sentiments ou sur une preuve indiscutable ?
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Y a-t-il des preuves qu’ils sont à l’encontre de mes soupçons ?
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Est-ce que je ne suis pas hypersensible à tout ?
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Est-ce que mes soupçons persistent si d’autres me disent qu’ils ne sont pas fondés ?
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Si personne ne partage vos soupçons
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S’il n’y a pas de preuves incontestables à l’appui de vos soupçons
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S’il existe des preuves incontestables qui détruisent tous vos soupçons
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Si vos craintes sont fondées sur les sentiments et les événements ambigus.
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Si vos craintes persistent en dépit des propos rassurants d’autres personnes.
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J’ai besoin d’être sur mes gardes vis-à-vis des autres
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On fait des commentaires négatifs à mon sujet
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Des gens essayent délibérément de me mettre en colère
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Je suis peut-être observé ou suivi
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Des gens essayent de me déstabiliser
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Les gens parlent de moi en utilisant des moyens retors
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Des amis et des inconnus me regardent de façon critique
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Les gens pourraient être hostiles envers moi
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Des choses méchantes se disent sur moi derrière mon dos
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Je sais que quelqu’un de mauvaises intentions à mon égard
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Je soupçonne que quelqu’un me veut du mal
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Les gens me feront du mal si on leur en donne l’occasion
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Quelqu’un que je ne connais pas à de mauvaises intentions à mon égard
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Il y a une possibilité de complot contre moi
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Les gens rient de moi
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Je suis menacé par les autres
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Je peux détecter les messages codés sur moi dans la presse, la radio, la télévision
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Mes pensées et mes actions pourraient être contrôlées par d’autres.
Pervers narcissique :
9 juillet 2008 § 15 Commentaires
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Situations amoureuses
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Situations de travail
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Situations politiques
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Situations commerciales
Le pervers narcissique a le talent de diffamer sans avoir l’air d’y toucher, prudemment, en donnant l’apparence de l’objectivité et du plus grand sérieux, comme s’il ne faisait que rapporter des paroles qui ne sont pas les siennes. Souvent il ne porte pas d’accusation claire, mais se contente d’allusions voilées, insidieuses. A la longue, il réussira à semer le doute, sans avoir jamais prononcé une phrase qui pourrait le faire tomber sous le coup d’une accusation de diffamation. »
Charité bien ordonnée commençant toujours par soi-même, ils savent parfaitement et farouchement défendre leurs intérêts dont ils ont toujours une vision très claire. Ils essaient de profiter à chaque instant de toutes les opportunités, de toutes les personnes rencontrées, et ces personnes sont systématiquement instrumentalisées pour en tirer, autant que possible, avantage pour eux. Comme pour tous les narcissiques, tout leur est dû. Ils n’admettent aucune remise en cause et aucun reproche.»