L’Islande, le pays d’une autre démocratie

10 avril 2011 § 3 Commentaires

Il est toujours intéressant de comparer, quand on parle de Démocratie, comment, d’un pays qui se prétend démocrate à l’autre, les pratiques démocratiques divergent. Mais il est encore plus intéressant d’effectuer cette comparaison lorsque les sociétés traversent des périodes de crise, car cela permet d’évaluer comment elles utilisent les pouvoirs (c’est-à-dire la capacité d’agir) de contrôle des règles, des décisions et des moyens (financiers ou humains).

Dans un système, quel qu’il soit, une crise se manifeste par une rupture, un dysfonctionnement. Elle entraîne un désordre. Désordre qui, dans une société humaine, peut générer une perte de confiance dans l’ensemble du système.

Selon le type de Démocratie pratiquée par les états, les conséquences du désordre peuvent être plus ou moins graves pour l’avenir des citoyens. Elles peuvent aller du renfermement sur soi, tels que le prône actuellement les partis d’extrême droite – qui ne remettent toutefois pas en cause le libéralisme en tant que doctrine économique – à ce que d’aucuns appellent l’anarchie, faisant ainsi une confusion déplorable avec l’anomie  (la désintégration des règles et des normes qui régissent la conduite des hommes et assurent l’ordre social) .

Notons, dès à présent, que les tenants de la doctrine ultralibérale – qui prône, depuis une trentaine d’années, le libre-échange sans contrôle des Etats, la limitation des obligations sociales au profit du libre choix des entreprises, tout en acceptant que les états viennent à leur secours en cas de difficultés – pratiquent une forme d’anomie particulièrement hypocrite et dangereuse.

  • Dangereuse pour le fonctionnement d’une société qui serait obligée, comme cela a été fait depuis 2007, d’engager des sommes phénoménales pour sauver de la faillite des banques et des entreprises qui n’entendent pas, lorsqu’elles sont florissantes, rétrocéder aux mêmes sociétés une partie de leurs bénéfices.
  • Dangereuse parce que l’aide à ces entreprises se fait au détriment de la mission première de l’État qui est , notamment en France, “d’assurer à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement” . Ainsi, en France, depuis 2008, des pans entiers du système social qui permettait à la nation d’assurer cette mission prioritaire ont été négligé voire même supprimés.
  • Dangereuse également par ce que les états qui sont obligés de se porter caution réduisent leur rôle social à celui de partenaire économique, abandonnant ainsi des pans entiers de pouvoir sans pour autant augmenter leur capacité de contrôle.
  • Dangereuse enfin pour le fonctionnement démocratique d’une société.

Mais, sur ce point il faudrait prendre conscience du type de Démocratie que pratique un état français depuis bon nombre d’années. Et le constat est plutôt dur.

Nous sommes très éloignés, comme l’a souligné Ségolène Royal, d’une démocratie participative, mais bien plus proche d’une démocratie élitiste voire même, comme l’a très bien dit Jean-Luc Mélenchon, d’une oligarchie  – c’est-à-dire d’un gouvernement exercé par une caste de personnes influentes ou puissantes (financièrement ou économiquement), dans leurs seuls intérêts et en imposant leurs décisions à l’ensemble des citoyens – devenant ainsi un régime qui vise à maintenir les privilèges des plus riches citoyens au détriment de la grande majorité des autres.

Ségolène Royal et Jean-Luc Mélenchon ne font que constater qu’en France, la Démocratie – c’est-à-dire le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple – a été dévoyée.

Et ce constat lucide, que chaque citoyen peut facilement faire, leur vaut régulièrement de la part de ceux-là mêmes qui font parti de cette oligarchie, d’être voué aux gémonies. Cela leur vaut d’être traité de “populiste” par ses oligarques qui ne pratiquent le pouvoir qu’entre personnes cooptées , non élues démocratiquement, qui ne prennent des décisions qu’en recherchant leur intérêt personnel ou celui de leur caste  et non l’intérêt commun. Ça en serait comique si la situation n’était pas si grave et ces propos n’étaient injurieux pour l’intelligence des Français…

En cela, la politique économique, social, mise en place par la majorité présidentielle française depuis le mois de juin 2008  pour tenter de réguler les dégâts de la crise économique déclenchée par la cupidité des banquiers- y compris des banquiers français-  concoure a donner raison à Ségolène Royal et Jean-Luc Mélenchon.

Il suffit d’observer la façon dont la majorité présidentielle a utilisé le pouvoir institutionnel sans, à aucun moment, consulter le peuple, ou ses représentants, sur l’opportunité des décisions qu’il devait prendre. Pourtant, la crise économique qui a éclaté à l’automne 2008 a été une crise brutale dont une très large majorité des Français payent les conséquences et payera encore pendant deux à trois générations. N’était-ce pas là le type de décision que, dans une démocratie qui se respecte, on se devait de soumettre à la volonté du peuple ?

Au-delà même de l’aspect économique de cette décision, il y a un aspect moral qui, de mon point de vue, nécessitait absolument qu’un référendum soit proposé au peuple français. Parce que tout simplement à un moment où les législateurs de la majorité présidentielle restreignent de plus en plus le droit à l’erreur du citoyen lambda, où les employeurs licencient le salarié qui fait une erreur infime, il y aurait une certaine amoralité a accepter que certains citoyens bénéficient d’une tolérance plus large.

Un aspect de morale et de justice également, par ce que, comme de très nombreux commentateurs l’ont souligné, il s’agissait ni plus ni moins de valider une aide à des spéculateurs qui, en étant tout à fait conscient des risques qu’ils faisaient courir à des milliards d’individus, prétendaient – alors qu’ils réclament à tout bout de champ le droit à leurs libertés d’expression ou d’entreprendre, même si pour cela ils empiètent sur la liberté des autres – que la communauté leur vienne en aide en épongeant les dettes qu’ils avaient fait de façon inconsidérée. Est-ce juste d’aider quelqu’un qui en toute connaissance de cause met en danger des innocents ?

C’est en quelque sorte à toutes ces questions qu’implicitement un référendum aurait pu apporter des réponses. Mais le gouvernement français ne voulait probablement pas les entendre… Il ne voulait probablement pas demander aux Français: « doit-on rembourser la dette des banques privées ? »

  • Probablement parce qu’en bon défenseur de la doctrine ultralibérale qui se respecte, les membres de la majorité présidentielle pensent que les décisions, que le pouvoir, n’appartiennent plus au peuple mais à ceux qui détiennent l’argent et l’appareil de production… Et qu’à ce titre la décision ne devrait, ne pouvait que se prendre que dans le petit cercle des décideurs mondiaux, quand bien même ils étaient eux-mêmes coupables de la série de fautes qui ont provoqué la crise économique de 2008.
  • Probablement parce que pour rendre aux citoyens français un tel pouvoir de décision:
    -il faudrait qu’en France nous soyons en Démocratie.
    -Il faudrait qu’en France nos décideurs politiques n’interprètent pas le mandat représentatif comme un blanc-seing et le peuple citoyen comme une bande d’incapables tout juste bon à glisser un bulletin dans l’urne tous les cinq ans…sévèrement encadrés par les organismes de sondages.
    -Il faudrait qu’en France nos décideurs politiques ne considèrent pas qu’ils sont les seuls, parmi les citoyens français, à comprendre la complexité du système dans lequel nous évoluons.
    -Il faudrait enfin, qu’en France, nos décideurs politiques réalisent que si le système économique français fonctionne, si le système social français fonctionne, ça n’est pas grâce à eux mais bien grâce à 60 millions de Français qui, par leur travail, par les compétences professionnelles qu’ils ont acquises et mettent en oeuvre, permettent à l’économie de fonctionner, et également à l’État d’exister.

Pourtant, un petit pays, l’Islande- que nos oligarques se gardent bien de nous donner en exemple- n’a pas hésité, par deux fois, alors que l’une de ses banques privées sollicitait les aides de l’État en accord avec le Parlement, à soumettre la décision  à référendum.

Référendum auquel par deux fois, les Islandais ont massivement répondu « non » . Ainsi donc, les Islandais n’auront pas à assumer les 4 milliards d’euros de dettes que représente les pertes de la banque privée Icesave . Ils ont refusé de payer avec l’argent public, puisque rien ne les y oblige, les dettes contractées par un des fleurons du libéralisme mortifère qui dévaste le monde : une banque privée.

En termes de Démocratie, l’Islande n’est pas en reste, car, alors qu’elle est obligée de construire une nouvelle Constitution Nationale si elle veut intégrer l’Union Européenne, elle a eu recours à la souveraineté populaire en créant une assemblée constituante composée de 25 citoyens non parlementaires. Ces citoyens devront proposer avant l’été prochain un projet de constitution complet qui sera soumis à référendum en 2012.

Vous me direz qu’en France aussi au fait des référendums, mais en France aussi nos oligarques, quand à l’occasion d’un référendum nous refusons massivement un projet de traité constitutionnel européen  , manœuvrent pour que de toute façon ce soit leur choix qui prévale . On s’étonnera après que certains citoyens français se jettent dans les bras des extrémistes de droite, oubliant de voir que leur discours et d’une démagogie éhontée, qu’ils utilisent les mêmes méthodes d’enfumage que la majorité présidentielle en les poussant à la xénophobie et que leur doctrine économique est tout autant libérale que celle des partis de la droite et du centre français…

Une démocratie participative qui associe directement les citoyens aux choix qui les concernent, un recours au référendum pour prendre des décisions qui engagent lourdement les citoyens et leurs descendants, voilà un bel exemple que nous donne l’Islande qui décidément est bien le pays d’une autre démocratie.

Mais force est de constater qu’en France, cet exemple la, ni les médias ni le personnel politique ne nous le donne à connaître.

Il doit leur faire aussi peur qu’un flacon de Marie-Rose effraye une colonie de poux…

Sources : La Toupie ; Assemblée Nationale ; les éditions du seuil ; intox2007 ; politique actu ; Vie Publique; le Nouvel Obs ; Désirs d’avenir

Pourquoi je ne publie plus d’articles sur le Post.fr.

4 décembre 2010 § Poster un commentaire

Certains lecteurs qui m’ont fait l’honneur de lire mes articles, lorsque je les publiais sur le Post.fr, me demandent encore pourquoi j’ai arrêté de publier sur ce site.
Avec le recul, je peux désormais leur répondre de façon assez complète.
Comme je l’ai déjà expliqué dans un précédent billet, j’ai supprimé mon compte sur le Post.fr, pour manifester ma désapprobation à la façon dont cet éditeur faisait respecter les règlements auxquels chaque inscrit été tenu de se soumettre. Ayant été la cible de très nombreuses attaques en règle, portant plus sur ma personne que sur mes écrits, et constatant que les personnes qui se livraient à ses attaques bénéficiaient d’une impunité totale, il était hors de question que je me prête à des jeux malsains.
D’autant moins question que 2 ans auparavant, sur le site et soutien du Modem, j’avais déjà été l’objet de telles attaques. Or, si ces attaques m’avaient paru, de la part de pseudo démocrates, quelque peu déplacés, étant à l’époque « encartée » au Mouvement Démocrate, j’avais tenu bon car je poursuivais un objectif militant : l’instauration, conformément à ce que François Bayrou prônait, d’une démocratie participative, à fin de faire de la politique autrement. Pour moi, faire de la politique autrement consistait à sortir des attaques personnelles et à établir des débats de fond, au cours desquelles les personnes se respectaient. Au bout de 2 ans, constatant que ni la direction du Mouvement Démocrate, ni ses militants les plus anciens, ne souhaitaient qu’une telle démocratie s’installent au Modem, ma présence sur ce site n’avait absolument plus aucune raison d’être. Ma présence au Modem non plus, c’est pourquoi nous ne n’est pas renouvelé mon adhésion à ce parti politique qui n’était, somme toute, qu’une UDF maquillée « comme une voiture volée ».
En m’inscrivant sur le Post.fr, je ne poursuivais aucun objectif militant, au sens politique du terme. Néanmoins, ce site se targuant d’être un site de débats en plus d’être un site d’information, il me paraissait un bon moyen d’exprimer mes idées et d’en discuter avec d’autres internautes.
Je n’ai jamais caché à personne mon bref passage au mouvement démocrate, ni le fait qu’en 2007, après la défaite au premier tour de François Bayrou, j’avais fortement milité pour un report des voix démocrates sur la candidate Ségolène Royal. Elle ne paraissait alors et me paraît aujourd’hui encore, être, de tous les candidats présents sur l’échiquier politique, celle qui est la plus apte intellectuellement, déontologiquement et pratiquement à modifier profondément la démocratie élitiste qui nous prive un peu plus chaque jour de nos droits de citoyen. Qui plus est, elle présente l’énorme avantage d’avoir quelques décennies d’avance sur les autres politiciens de métier, en ce qui concerne l’écologie « pragmatique » qui m’est chère. Bref, pour un tas d’autres raisons, je n’avais aucunement à me cacher de mes opinions sur le Post.
Je n’avais, non plus, pas à cacher qu’après avoir côtoyé, il y a 30 ans, certains des apparatchiks du Parti Socialiste actuel, j’en avais gardé une très mauvaise opinion, tant sur les valeurs dont ils auraient dû être porteurs, que sur les actes dont ils étaient capables. Il était acquis pour moi, après l’expérience récente du Modem et après celle plus ancienne du Parti Socialiste, que je ne militerai plus pour un parti politique français.
Malgré tout je comptais bien exercer mon droit de citoyen français à exprimer mes opinions, à les défendre sans pour autant être étiquetée ou attaquée personnellement pour cela. Je comptais également que les personnes avec qui je partageais certaines valeurs, certaines opinions, seraient présentes à mes côtés si ses valeurs et ses opinions étaient attaquées. C’est, de mon point de vue, bien plus que l’appartenance au même parti politique, le minimum qu’on puisse attendre entre personnes qui se disent camarades.
Cependant, malgré plusieurs vagues, sur 6 mois, d’attaques plus virulentes les unes que les autres, cette solidarité a été, à de très rares exceptions près, totalement absente. Plus encore, lorsque ces attaques venaient de la branche « gauchisante » du Parti Socialiste, j’ai pu observer, chez des personnes qui prenaient visiblement du plaisir à venir commenter mes articles, ou à s’y référer, une certaine réprobation envers moi lorsque je me permettais de répondre à ceux qui m’attaquaient.
Comportement décevant, mais peu surprenant quand on connaît le poids des normes de groupe. Comportement des attaquants lui aussi tout à fait explicable car correspondant avec le moment où, pour mon plus grand malheur, mes articles ont commencé à être fréquemment mis en avant par la rédaction du Post. J’en ai assez vite déduit que tout ce petit monde était intéressé non pas par le contenu de ce que j’écrivais, mais par la visibilité que mes passages “en Une” donnaient à leurs commentaires. Il est évident que toutes ces personnes ne venaient commenter, attaquer mes propos, que parce qu’ils savaient qu’ils allaient être lus par 1 grand nombre de personnes. D’une certaine façon, je leur permettais à moindre coût, de faire passer leurs idées sans qu’ils n’aient à se fendre d’un article, d’une réflexion approfondie sur un thème. Une forme de parasitage publicitaire, en quelque sorte, qui n’a rien à voir avec le débat d’idées mais avec la propagande. Une forme de “m’as-tu-vu” qui illustre la vacuité intellectuelle de ces gens-là.
Avec le recul, j’ai réalisé que ma décision de ne plus publier de billets sur le Post était liée à mon refus de servir de » femme sandwich » à ces gens-là. Car, au final, c’est à ce rôle qu’ils m’avaient réduite.
Mais ils n’étaient pas les seuls, la rédaction du Post avait également tout intérêt à ce qu’il y ait un grand nombre de commentaires à mes articles, et ce, quelle que soit la qualité des commentaires. Cela je l’ai réalisé le jour où j’ai décidé, après avoir insisté pendant 4 jours pour que mon compte soit supprimé, de supprimer, un par un, les 400 commentaires qui suivaient mon dernier billet. J’ai pu alors compter le nombre de publicités qui étaient incrustées entre ces commentaires. Par curiosité, je suis allée regarder sur tous mes billets qui avaient paru en une, ce qui m’a permis de constater qu’au fil du temps, plus j’accédai à une certaine « renommée », plus il y avait de lecteurs à mes articles, plus il y avait de publicité entre les commentaires. Donc plus il y avait, pour l’éditeur de possibilité de se faire de l’argent.
Soyons clairs, je n’ignorais pas, lorsque je me suis inscrite sur le Post, que la publicité était un des moyens de financer ce type de média en ligne. Dans la mesure où cela permettait à l’équipe de journalistes débutants d’avoir un emploi et d’être correctement payé, cela ne me gênait pas, loin de là. Par contre, j’aurais aimé de la part de la rédaction du Post, surtout à partir du moment où j’ai généré grâce à mes articles, un nombre conséquent de lecteurs, qu’au moment où j’ai été attaquée personnellement, elle se manifeste un peu plus en ma faveur qu’elle ne l’a fait. De cela, il n’a été nullement question, et ce malgré mes très nombreuses réclamations, signalisations de non-respect de la Charte du Post. Je n’ai pas une vocation de martyrs des médias ni un sens du sacrifice suffisamment développé pour accepter d’aider des gens qui ne m’aident pas en retour. Et cela m’a conforté dans ma décision de supprimer mon inscription au Post.

Enfin, grâce à l’échange de mail avec un des journalistes du Post, j’ai pu réaliser que je ne publiait pas des articles pour gagner de l’argent et encore moins « pour la gloire ».
Essayant de me convaincre de ne pas supprimer mon compte, il soutenait que je passais souvent en Une, que j’avais beaucoup de lecteurs et que j’étais appréciée. Certes, cela pouvait paraître flatteur. Seulement voilà, je ne fais pas parti de ces internautes blogueurs qui vérifient sans arrêt le nombre de visiteurs de leur sites, qui n’aspirent qu’à être classé dans le Top 50 des blogueurs influents. Lorsque je publie un article, je cherche plutôt  à dialoguer (parfois avec moi-même), à échanger des idées, même avec un nombre infime de personnes et en toute discrétion. Alors, vous imaginez à quel point, la mise en lumière de mes idées provoquant des attaques personnelles virulentes, pouvait aller à l’encontre de ce que je recherchait. Cela ne m’apportait que des ennuis !
Enfin, à la satisfaction générée par l’impossibilité de lire des dialogues enrichissants est venue s’ajouter une autre insatisfaction, celle d’être prise dans un système très pervers qui consiste à réagir à chaud sur des événements politiques afin de publier quotidiennement. On tombe assez vite, en écrivant ainsi, dans la futilité, la superficialité d’une analyse bâclée. Et cela uniquement pour faire du chiffre : nombre de lecteurs, de commentaires, de personnes qui apprécient vos articles, etc. J’en étais arrivée à faire tout le contraire de ce que j’aime lorsque j’écris !

Vous comprendrez avec ce qui précède que n’ayant pas la vocation de femme sandwich, ni de marathonienne de l’écriture et ne poursuivant pas un objectif de satisfaction d’une vanité mal placée, ma présence sur le Post n’avait aucune raison d’être.
Au final, mon départ du Post m’a totalement libéré de l’emprise dans laquelle je m’étais moi-même enfermée. Et je me suis fait plaisir en n’offrant plus de tribune non modérée à certains militants paresseux et opportunistes.
Cela m’a aussi permis de prendre de la distance avec certains militants “de gauche” dont je désapprouve totalement le comportement, non seulement par ce que j’en ai vu au travers de leurs commentaires sur le Post mais également dans ma vie professionnelle où j’ai pu constater qu’ils savaient se montrer parfois beaucoup plus intransigeants, méprisants et individualistes que des militants du libéralisme.
Ça ne veut pour autant pas dire que mes valeurs humanistes, socialistes, sont écornées et que je voterai à droite lors des prochaines élections. Mais cela veut dire qu’il est hors de question que je me retrouve contrainte par quelques militants que ce soit à dire et à faire ce que je ne veux pas dire ou faire. Le militantisme tel que le pratiquent ces gens-là, ceux du Mouvement Démocrate ou ceux que j’ai croisé sur le Post, me paraît totalement obsolète, inintelligent, avilissant. En 30 ans il n’a pas évolué, il ne m’intéresse pas.

Je n’ai pas pour vocation d’être le porte-parole de qui que ce soit, à part moi-même. Que certains m’en aient voulu de ne plus être à leurs côtés, sur le Post, pour défendre leur « cause », je peux le comprendre. Mais j’aimerais beaucoup qu’ils comprennent eux aussi, et plus particulièrement ceux qui se gargarisent de mots comme solidarité, entraide, etc., qu’il y a eu des moments où moi aussi je leur en ai voulu de ne pas mettre ces mots en pratique lorsque j’étais attaquée sous leurs yeux.
Voilà, j’espère que j’ai répondu à tous ceux qui depuis quelques mois m’envoient des messages personnels pour me demander pourquoi je ne publie plus d’articles sur le Post.fr.

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Jeux de l’été

15 juillet 2008 § 5 Commentaires

Je surfais tranquillement sur les sites des amis Marie-Laure, Ciboulette, Marc Vasseur, légèrement amusée par un jeu lancé par je ne sais qui, assez goguenarde d’y avoir échappé, quand pafGrenouille, que lis-je sur le site de Werner!? !? « Les prochains victimes sont de bloggeurs bien plus sérieux que moi tous impliqués dans l’action de "soutien aux abeilles" : vincent 15, L’Hérétique et Chez Louise ! »

Arggggggggg ! Le mauvais ! Le traitre ! Clin d'oeil

Il me faut donc trouver 4 qualités à ce Président de notre République…Ciblons l’homme et non le Président, car c’est bien l’homme que les électeurs ont élus…si ça avait été son programme…ça se saurait !

  • Un grand amoureux. Il fait preuve d’une grande ouverture d’esprit sur la vision du couple ! C’est un passionné-pragmatique comme je les aime ! Il ne passe pas des heures à se lamenter sur la rupture et retrouve très vite une « âme sœur »…l’homme d’action amoureuse…hummmmmmmmmm, tout un programme !
  • Un grand admirateur de Louis 14. Il pousse l’identification admiration jusqu’à porter des talonnettes (Enfin c’est ce qui se murmurait parmi les journalistes courtisans) !
  • Un homme de ménage hyper efficace (et ça c’est une vraie qualité que beaucoup d’hommes n’ont pas ! hihi !) ! On ne peut qu’admirer la façon époustouflante dont il a nettoyé nos vieilles institutions, nos vieilles lois, nos vieux partis politiques, nos vieilles entreprises, nos vieux syndicats, nos vieux malades (et les jeunes aussi), nos vieux portes monnaies. Un pays plus propre que celui qu’il va laisser à son départ, y-aura pas ! Plus propre que ça, tu meurs !
  • Un grand ami des arts…En épousant C.Bruni, n’a-t-il pas fait faire un grand pas en avant à la nouvelle scène française. Qui plus est, il nous a évité d’avoir un intermittent du spectacle supplémentaire à nourrir ! Ah non ? On la nourrit quand même ? Et ça nous coute plus cher qu’un intermittent ! Bon, alors je raie la phrase !

mai68mai08

http://grumotland.free.fr/wpgl/

Voilà, voilà quoi…j’aurais pu en rajouter encore, car la liste est longue, mais on m’a dit 4 qualités… Aux suivants !

Donc à mon tour de relayer auprès de Manuel de Survie , Tahar Houhou , Eric et Alicia

(J’épargnerais Mercurius et le Club des Démocrates, parce que je n’ai droit qu’à 4 relais…)

Nouveau Forum de discussion pour Démocrate n’ayant pas peur de dialoguer

8 juillet 2008 § 2 Commentaires

Le forum de discussion du Mouvement Démocrate étant modéré à posteriori, force est de constater que les sympathisants et adhérents de ce parti ne vont plus avoir l’occasion de dialoguer spontanément, d’échanger des expériences et vécus, en dehors de ce que "l’organe de propagande" aura décidé de laisser passer.

J’en veux pour exemple l’intervention de la modératrice du site sur un fil lancé par un Conseiller National, qui s’en tenant à son rôle de relais entre les adhérents et les institutions du Mouvement Démocrate, signale aux adhérents qui n’auraient pas encore reçu leurs kit de vote ( j’en ai un disponible !)les points de contact auxquels s’adresser pour remédier à ce problème. http://e-soutiens.bayrou.fr/consultation_nationale_vous_navez_pas_recu_de_courrier_signalez_le_ici

L’intervention de la modératrice est stupéfiante d’irrespect envers la fonction de Conseiller National ( élu par les adhérents) et outrepasse ses droits:

"Il ne sert à rien de contacter Monsieur Rémy Daillet-Widemann, car il n’aura pas les éléments pour vous répondre." Affirmation gratuite, sans fondements, voire même insultante, qui n’a pas lieu d’être faite de la part de cette personne. Mais comme elle est modératrice, si certains internautes se sont élevés contre ses propos…il lui suffira de faire traîner la modération de leurs billets! Quand la bureaucratie prend le pas sur la démocratie…ça donne ce que se permet cette personne!

Bref, si vous n’avez plus envie de débattre dans ce genre de forum* qui n’en sont plus, de site de soutien qui ne soutienne que "du vide et du vent"… rendez-vous sur:

Pour un nouveau pacte politique : http://desliberations.forumsactifs.com

A l’instar de Persée devant l’antique Méduse, sortons de notre sidération devant l’apparente fatalité du monde ! Allons bien au delà de ce qu’en disent les médias ! Explorons-le dans sa vérité, forgeons-nous en notre propre intelligence !

Pour s’inscrire: http://desliberations.forumsactifs.com/index.htm

*Service permettant l’échange et la discussion ** sur un thème donné : chaque utilisateur peut lire à tout moment les interventions de tous les autres et apporter sa propre contribution sous forme d’articles. (Journal officiel -16 mars 1999 -"Vocabulaire de l’informatique et de l’internet")

** examen de vues contradictoires***

*** Qui contient une contradiction

Où suis-je ?

Catégorie Démocrate non encartés sur Chez Louise.