Encore une idée lumineuse!

30 septembre 2008 § Poster un commentaire

Parmi les pistes envisagées par le gouvernement pour venir en aide au Banques afin qu’elles puissent continuer (si elles n’avaient pas cessé de la faire ?) à financer les PME, il se murmure que le gouvernement envisage d’utiliser une partie des fonds du livret A . Les banques seraient autorisée à emprunter une partie des fonds du livret A pour une durée limitée. http://www.lefigaro.fr/economie/2008/09/30/04001-20080930ARTFIG00742-crise-financiere-la-piste-du-livret-a-.php

Notons que les banques, contrairement à ce qu’on vient bien nous dire ne perdent pas le nord…non contentes d’avoir obtenu du gouvernement la possibilité d’ouvrir des livrets A, elles sautent sur l’occasion de cette crise, bien opportune pour s’approprier (avec intérêt certes) une partie des fonds de la Caisse des Dépôts et Consignation ! Cette même Caisse des Dépôts et Consignation qui finance la construction de logements sociaux !

En gros, cette mesure, si elle était entérinée reviendrait à sauver la mise de spéculateurs au détriment de la création de logement sociaux !

Et si nous faisions comme les citoyens américains, au lieu d’attendre que l’équipe de nettoyeurs de N.Sarkozy nous présentent leurs « mesurettes » ?

« Aux Etats unis, l’homme de la rue, s’est vengé de Wall Street, symbole de ces institutions financières qui pèsent si lourd dans la vie des Américains. Le rejet du plan de sauvetage du système de crédit par la Chambre des représentants, lundi 29 septembre, par 228 voix contre 205, est la conséquence de la colère éprouvée par de nombreux citoyens contre des banquiers irresponsables, emportés par leur recherche effrénée du gain et invoquant maintenant le risque qu’ils ont fait courir à l’économie pour exiger l’aide de la puissance publique.

Les membres du Congrès ont été submergés de messages leur enjoignant de refuser ce qui est ressenti comme un chantage. A cinq semaines du renouvellement de la Chambre, soumise à réélection tous les deux ans, la pression était forte. »
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/09/30/main-street-se-venge_1101189_3232.html

C’est possible, voilà ou vous pouvez envoyer vos mails et courriers :

Contacter votre Député européen : http://www.europarl.europa.eu/members/public/geoSearch/zoneList.do?country=FR&language=FR

Trouver votre Député ou votre Sénateur :

http://www.nousvoulonsunreferendum.eu/index.php?option=com_content&task=blogcategory&id=17&Itemid=33

Contacter votre Sénateur :

http://www.senat.fr/elus.html

Contacter votre Député :

http://www.assemblee-nationale.fr/qui/

Contacter vos élus locaux :

http://aximair.oxatis.com/

Nouveau plan de sauvetage du secteur bancaire Américain

28 septembre 2008 § Poster un commentaire

Le Congrès américain s’est mis d’accord sur l’adoption d’un plan de sauvetage du secteur bancaire à hauteur de 700 milliards de dollars.
Si un accord est acquis par les commissions du Budget, il doit maintenant être soumis à l’examen et au vote de la Chambre des représentants et du Sénat. Judd Gregg, élu républicain estime que le plan pourrait être voté dès ce lundi. Nancy Pelosi, présidente démocrate de la Chambre des représentants espère que la chambre basse votera lundi et pense que l’examen par la chambre haute du Congrès aura lieu «au plus tôt mercredi".
Les leaders parlementaires démocrates et républicains ont présenté les grandes lignes du projet issu de plusieurs jours de discussions, de longues négociations au Capitole.
L’accord bipartite propose :
Un versement des fonds en plusieurs étapes.
  • 250 milliards seraient fournis dès l’adoption du plan
  • l’injection des 100 milliards supplémentaires nécessiterait une demande justifiée de la part du secrétaire du Trésor.
  • le solde de 350 milliards, devrait faire l’objet d’un examen par le Congrès. Pour débloquer ces sommes, un nouveau projet de loi sera nécessaire.
Le texte impose :
  • Que les institutions revendant les actifs émettront des certificats d’investissement donnant au contribuable un titre de propriété et une partie du bénéfice éventuel des sociétés concernées par le plan.
  • Que, si au bout de 5 ans, les pertes ne sont pas résorbées, l’Etat pourra surtaxer les établissements bancaires, afin de ne pas léser les contribuables.
  • La suppression des indemnités de départ – les "parachutes dorés" – versées aux dirigeants des entreprises du plan
  • La limitation des primes encourageant les patrons à prendre des risques excessifs.
  • L’utilisation, par le gouvernement, de son statut de détenteur de prêts immobiliers, ou de titres adossés à des prêts immobiliers, pour aider les propriétaires en difficulté à modifier les termes de leur emprunt.
Un comité de surveillance, comprenant notamment le président de la Réserve fédérale, supervisera l’application du plan, dont la gestion sera regardée à la loupe par les commissions du Congrès et un inspecteur général indépendant.
On le voit, le nouveau plan prévoit un "examen en profondeur des actions du secrétaire au Trésor". Il modifie des parties essentielles du plan de sauvetage initialement proposé par G.Bush et P.Paulson. Les parlementaires républicains et démocrates entendent contrôler très strictement la gestion, l’utilisation des fonds qui vont être débloqués. Pas question de « chèque en blanc » ni de « pleins pouvoirs » !
Les spécialistes des marchés monétaires son partagés. Certains pensent que l’aide « va soulager Wall Street dans le très court terme mais que l’économie américaine restera mise à l’épreuve » d’autres pensent que les entreprises les plus saines sont sauvées et que celle qui ont « joué avec le feu » vont devoir « payer les conséquences de leurs actes » et que « l’économie américaine va sortir de cette crise assainie et débarrassée de ses faucons ».
Barack Obama a indiqué qu’il faudrait "se souvenir comment nous en sommes arrivés là".
Ce que son rival républicain John McCain a également traduit par un "Chacun d’entre nous devra avaler la pilule et faire avec", a-t-il dit à la chaîne ABC. "L’option de ne rien faire n’est tout simplement pas acceptable."

Le plan Paulson piétine

28 septembre 2008 § Poster un commentaire

Il faut bien constater qu’entre le chantage international à la délocalisation, pour casser le prix du travail, exercé par les chefs de grosses entreprises, et le chantage actuel des leaders financiers qui casseraient l’outil de travail si on ne les secourait pas, les gouvernements des pays "riches" sont coincés. Mais cela n’est pas nouveau.

Quand en plus, comme aux USA, ces gouvernants proposent aux représentants de la Nation, des plans de sauvetage qui leur donneraient les pleins pouvoir, alors que depuis 10 ans, par manque de prévisionnel, de réactivité, ils ont largement démontré que les pouvoirs qu’ils avaient déjà, ils ne les utilisaient pas à bon escient, il ne faut pas s’étonner que le scepticisme l’emporte !

Outre le fait que la précipitation dans les décisions demandée par G.Bush pour obtenir l’acceptation du plan Paulson* ne convient pas à une prise de décision collective démocratique, je pense que bon nombre de représentants de la Nation américaine n’ont pas oublié les implications de la famille Bush dans l’affaire de la BCCI…

Qu’il s’affole ainsi et propose, par l’intermédiaire du secrétaire du Trésor, un plan qui lui permettrait de sélectionner "qui on aide, comment on l’aide, de combien d’argent on les gratifie», tout cela sans aucun contrôle ni possibilité de recours juridique, est pour le moins suspect.

G.Bush se met ainsi à dos ses alliés "naturels" ultra libéraux et s’affaiblit vis à vis de ses opposants…

Une lecture attentive du plan Paulson initial montre bien que le but principal était d’obtenir les "pleins pouvoirs" pour gérer cette crise et l’argent qui va avec. SEULES les sections 2 et 5 portant sur les pouvoirs et les droits du secrétaire du Trésor (nommé par le Président) sont détaillées : les décisions prises, que ce soit en matière de choix d’entreprises sous- traitantes, d’emplois de salariés, de montants alloués, devaient échapper à tout contrôle et à tout procès éventuels. Ce plan était un excellent moyen pour le secrétaire du trésor , et ses amis politiques de privilégier des alliés de longue date, de se faire de nouveaux alliés et de couler des adversaires…même en cas d’élection de leurs adversaires politiques !

Lorsqu’on suit l’avancé des travaux chez las parlementaires, on note aussi que les représentants Républicains :

  • Ont profité de ce plan pour ajouter l’abolition de la loi sur les exploitations pétrolière "offshore".
  • Qu’ils ont refusé de consolider les crédits "fragilisés" des familles accédant à la propriété
  • N’ont pas hésité à demander 23 milliards d’aide pour les organismes de crédit finançant l’industrie automobile…

Bref, contrairement à ce qui se dit dans la presse française (mais pas dans la presse américaine), les accords sur le plan Paulson, aujourd’hui à 15h48, sont loin d’être finalisés.

Il reste encore une douzaine de points clé qui font l’objet de négociations dures. Notamment sur les compensations financières pour les contribuables, les montants et les critères de sélections des entreprises qui seront aidées, les montants de l’endettement des institutions financières touchées par la crise, la durée du plan…les points que justement G.Bush espérait qu’on n’aborderait pas 😉

Au delà de cette sombre manœuvre, il est intéressant d’observer que les parlementaires des Etats Unis sont nettement plus réactifs et spécialisé en économie que nos parlementaires français, qui, sans discuter, ont validé le budget catastrophique que le gouvernement leur a présenté !

Il est aussi intéressant de noter que F.Fillon et le Président de la République, alors qu’ils n’agissent, depuis un an et demi qu’en cassant la cohésion nationale, en montant systématiquement certaines couches de population les unes contre les autres, fassent un appel à l’unité nationale et manient, avec la délicatesse d’éléphants dans un magasin de porcelaine, la crainte/menace des pertes d’emploi pour obtenir le soutien des plus démunis au plus riches !

Il y a dans tout ceci un côté dérisoire qui illustre bien l’impuissance du politique à régler des problèmes qui le dépasse dés lors qu’il a décidé de laisser faire

Ceci dit je partage l’opinion de nombreux analystes politiques et d’internautes, sur le point que le « Capitalisme » n’a su, de tout temps, faire qu’une seule et unique chose pour se sortir du pétrin dans lequel il se fourrait : la guerre !

L’appel de F.Fillon ne serait alors qu’une forme de sondage, de préparation mentale, de message subliminal qui viserait à préparer les esprits à l’imminence d’un conflit mondial…Brrrrrrrrrrrrrrr !

 

*texte téléchargeable sur le site de Fox news

La faute au système !

25 septembre 2008 § Poster un commentaire

François Bayrou, dans un entretien consacré au journal Les Echos, jeudi 25 septembre 2008, a jugé "simpliste" les propos de Nicolas Sarkozy, à New York. Notamment lorsqu’il a émis l’idée de sanctions contre les responsables de la crise financière.

"La crise n’est pas la faute de quelques individus, elle est la responsabilité d’un système." a déclaré F.Bayrou "En outre, selon moi, cette invocation de l’existence de « coupables » et l’appel à la punition a un côté simpliste : la crise n’est pas la faute de quelques individus, elle est la responsabilité d’un système. Et ce système, c’est celui-là même que Nicolas Sarkozy a proposé comme modèle à la France. Quand il a vanté le « modèle américain », ce n’était pas autre chose que ce qui est en crise aujourd’hui, c’est-à-dire un projet de société qui accepte et même recherche la croissance des inégalités comme moteur de la société et qui fait de l’inventivité financière sans lien avec la réalité économique son enfant chéri. Ce ne sont pas les dérives du modèle qui posent problème. C’est le modèle lui-même qui est en cause."

Ah le système responsable ! ben écoutez, les propos de F.Bayrou sont carrément…simpliste !

  • En quoi un système, entité abstraite, dénué de cerveau, de volonté propre pourrait-il être responsable ?
  • Un système est-il autonome ?
  • N’est-il pas le résultat, le moyen, d’une organisation voulue par des individus afin d’obtenir un résultat ?
  • Si le système faute, par exemple dans la crise financière actuelle, n’est ce pas ceux qui l’ont voulu, conçu, mis en œuvre et fait vivre, qui portent l’entière responsabilité de cette faute ?

Un système ne peut être fautif, responsable. On peut y constater des dysfonctionnements, mais ceux ci sont toujours générés par les acteurs du système !

Seule une personne physique ou morale peut être responsable, au sens juridique et moral du terme !

Le système étant par définition :

  • "un assemblage d’éléments fonctionnant de manière unitaire et en interaction permanente.
  • Du point de vue de l’histoire des sciences, un système est une construction théorique que forme l’esprit sur un sujet (ex. : une idée expliquant un phénomène physique et représentée par un modèle mathématique).
  • Ensemble de propositions, d’axiomes, de principes et de conclusions qui forment un corps de doctrine ou un tout scientifique (ex en philosophie : le système d’Aristote, ex en physique : le système newtonien).
  • Ensemble de méthodes, de procédés organisés ou institutionnalisés pour assurer une fonction (ex: système d’éducation, système de production, système de défense).
  • Ensemble d’éléments qui se coordonnent pour concourir à un résultat (ex: système nerveux)
  • Ensemble de divers éléments analogues.
  • Appareillage, dispositif, machine assurant une fonction déterminée (ex: système d’éclairage, système automobile).
  • En termes d’analyse, il s’agit d’un réseau, plus ou moins important et autonome, dont les éléments présentent la particularité de répondre en tout ou en partie à un même objectif. " http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me

Seuls les acteurs du système peuvent être responsables. Ils sont responsables "des processus d’organisation qui se déploient dans des champs d’action les plus divers et qui permettent de structurer, de stabiliser et de réguler les rapports entre un ensemble d’acteurs individuels et/ou institutionnels liés par des interdépendances stratégiques autour de problèmes ou d’intérêts communs."

"Une organisation, phénomène sociologique, est toujours un construit social, qui existe et se transforme seulement si d’une part elle peut s’appuyer sur des jeux permettant d’intégrer les stratégies de ses participants et si d’autre part elle assure à ceux-ci leur autonomie d’agents libres et coopératifs. L’acteur est donc engagé dans un système d’action concret et doit "découvrir, avec la marge de liberté dont il dispose, sa véritable responsabilité" (p. 388).

http://www.cnam.fr/lipsor/dso/articles/fiche/crozier_fried.html

Alors certes, Nicolas Sarkozy, en appliquant le système à la lettre, avec l’appui total de ses ministres et parlementaires, est totalement responsable des résultats que le système, qu’il met en oeuvre, vont donner.

De même que les banquiers, traders, financiers qui ont perdus le sens des réalités et sont à l’origine des pertes financières actuelles sont, juridiquement et moralement, responsables de leurs actes vis à vis de ceux auxquels ils ont généré un préjudice responsables des conséquences que cela aura sur l’économie globale de milliers d’entreprises et personnes !

Cette "cavalerie financière » , que nous découvrons actuellement, ne c’est pas faite par l’opération du St Esprit!

Ce sont des hommes et des femmes qui l’ont organisée et très souvent en ont profité au détriment d’autres femmes et hommes…Un des principes universel de droit est la punition des fautes, leur réparation par ceux qui les ont commises ou laisser se perpétrer…et, à part en des temps anciens ou l’on noyait des oies, sous prétexte de sorcellerie, nous avons tous évolué et les notions de personnes physiques et morales sont venu nettoyer l’obscurantisme de certains cerveaux!

Ce n’est certainement pas pour qu’on en vienne à accuser le système de toutes les responsabilités !

J’avais déjà pu apprécier, lors de l’affaire Tapie, le sens particulier que F.Bayrou donnait à la responsabilité des banquiers…mais là, je crois sincèrement que son envie de systématiquement s’opposer à N.Sarkozy lui a fait perdre l’esprit ;-).

Je ne croyais pas trop à son rapprochement avec la gauche, je n’y crois toujours pas, mais je suis forcé de constater la similitude entre son "discours" et celui de certains "éléphants" lors de l’affaire du sang contaminé ! Ce n’est pas nous, c’est le système…ben voyons !

Ceci dit, je ne crois pas un seul instant que N.Sarkozy et ses collègues puissent mettre en place un quelconque système de contrôle du secteur financier mondial…cela demanderait une mise à plat totale de tout le système financier, des circuits de circulation de l’argent, y compris des paradis fiscaux qui accueillent à bras ouverts les comptes off-shore.

Par contre punir les responsables, c’est tout à fait faisable…suffit d’y mettre les moyens…je suis même sur qu’il y aura e nombreux bénévoles pour seconder les enquêteurs !

§§§

Lire: L’Acteur et le Système (en collaboration avec Erhard Friedberg), Paris, Le Seuil, 1977, (Actors and Systems)

Prolongation de l’intervention des forces armées en Afghanistan

23 septembre 2008 § Poster un commentaire

Scrutin public sur l’autorisation de la prolongation de l’intervention des forces armées en Afghanistan (application de l’article 35 de la Constitution)

Analyse du scrutin n° 195 – Séance du 22/09/2008

A vous de juger et de vous souvenir le moment venu !

Nombre de votants : 563

Nombre de suffrages exprimés : 553

Majorité absolue : 277

Pour l’adoption : 343

Contre : 210

L’Assemblée nationale a adopté

Les pour:

GROUPE UNION POUR UN MOUVEMENT POPULAIRE (317) Pour : 308

MM. Élie Aboud, Manuel Aeschlimann, Yves Albarello, Alfred Almont, Mme Nicole Ameline, MM. Jean-Paul Anciaux, Benoist Apparu, Jean Auclair, Mme Martine Aurillac, MM. Pierre-Christophe Baguet, Patrick Balkany, Jean Bardet, Mme Brigitte Barèges, M. François Baroin, Mme Sylvia Bassot, MM. Patrick Beaudouin, Jean-Claude Beaulieu, Pierre Bédier, Jacques Alain Bénisti, Jean-Louis Bernard, Marc Bernier, Jean-Yves Besselat, Gabriel Biancheri, Jérôme Bignon, Jean-Marie Binetruy, Claude Birraux, Etienne Blanc, Emile Blessig, Roland Blum, Claude Bodin, Philippe Boennec, Marcel Bonnot, Jean-Yves Bony, Jean-Claude Bouchet, Gilles Bourdouleix, Mme Chantal Bourragué, MM. Loïc Bouvard, Michel Bouvard, Mmes Valérie Boyer, Françoise Branget, MM. Xavier Breton, Philippe Briand, Bernard Brochand, Mme Chantal Brunel, MM. Michel Buillard, Yves Bur, Dominique Caillaud, Patrice Calméjane, François Calvet, Bernard Carayon, Pierre Cardo, Olivier Carré, Gilles Carrez, Mme Joëlle Ceccaldi-Raynaud, MM. Yves Censi, Hervé de Charette, Jean-Paul Charié, Jérôme Chartier, Gérard Cherpion, Jean-François Chossy, Jean-Louis Christ, Dino Cinieri, Eric Ciotti, Pascal Clément, Philippe Cochet, Georges Colombier, Mme Geneviève Colot, MM. Jean-François Copé, François Cornut-Gentille, Louis Cosyns, René Couanau, Edouard Courtial, Alain Cousin, Jean-Yves Cousin, Jean-Michel Couve, Henri Cuq, Mme Marie-Christine Dalloz, MM. Olivier Dassault, Marc-Philippe Daubresse, Patrice Debray, Bernard Debré, Jean-Pierre Decool, Bernard Deflesselles, Rémi Delatte, Richard Dell’Agnola, Mme Sophie Delong, MM. Jean-Marie Demange, Yves Deniaud, Bernard Depierre, Vincent Descoeur, Patrick Devedjian, Nicolas Dhuicq, Eric Diard, Michel Diefenbacher, Jacques Domergue, Jean-Pierre Door, Dominique Dord, Jean-Pierre Dupont, Mme Marie-Hélène des Esgaulx, MM. Christian Estrosi, Gilles d’ Ettore, Daniel Fasquelle, Yannick Favennec, Jean-Michel Ferrand, Daniel Fidelin, André Flajolet, Jean-Claude Flory, Nicolas Forissier, Mme Marie-Louise Fort, MM. Jean-Michel Fourgous, Marc Francina, Mme Arlette Franco, MM. Pierre Frogier, Yves Fromion, Mme Cécile Gallez, MM. Sauveur Gandolfi-Scheit, Jean-Paul Garraud, Daniel Garrigue, Claude Gatignol, Gérard Gaudron, Jean-Jacques Gaultier, Hervé Gaymard, Guy Geoffroy, Bernard Gérard, Alain Gest, Franck Gilard, Georges Ginesta, Jean-Pierre Giran, Louis Giscard d’Estaing, Claude Goasguen, François-Michel Gonnot, Didier Gonzales, Jean-Pierre Gorges, Philippe Gosselin, Philippe Goujon, François Goulard, Michel Grall, Jean-Pierre Grand, Mme Claude Greff, MM. Jean Grenet, François Grosdidier, Jacques Grosperrin, Mme Arlette Grosskost, M. Serge Grouard, Mme Pascale Gruny, M. Louis Guédon, Mme Françoise Guégot, MM. Jean-Claude Guibal, Jean-Jacques Guillet, Christophe Guilloteau, Gérard Hamel, Michel Havard, Michel Heinrich, Laurent Hénart, Michel Herbillon, Antoine Herth, Mme Françoise Hostalier, MM. Philippe Houillon, Guénhaël Huet, Sébastien Huyghe, Mme Jacqueline Irles, MM. Christian Jacob, Denis Jacquat, Paul Jeanneteau, Mme Maryse Joissains-Masini, MM. Marc Joulaud, Didier Julia, Christian Kert, Jacques Kossowski, Mme Fabienne Labrette-Ménager, MM. Marc Laffineur, Jacques Lamblin, Mme Marguerite Lamour, MM. Jean-François Lamour, Pierre Lang, Mme Laure de La Raudière, MM. Pierre Lasbordes, Charles de La Verpillière, Thierry Lazaro, Robert Lecou, Frédéric Lefebvre, Jean-Marc Lefranc, Marc Le Fur, Jacques Le Guen, Michel Lejeune, Pierre Lellouche, Bruno Le Maire, Dominique Le Mèner, Jacques Le Nay, Jean-Claude Lenoir, Jean-Louis Léonard, Jean Leonetti, Pierre Lequiller, Céleste Lett, Mme Geneviève Levy, MM. Michel Lezeau, François Loos, Gérard Lorgeoux, Mme Gabrielle Louis-Carabin, MM. Lionnel Luca, Daniel Mach, Guy Malherbe, Richard Mallié, Jean-François Mancel, Alain Marc, Jean-Pierre Marcon, Thierry Mariani, Mme Christine Marin, M. Hervé Mariton, Mme Muriel Marland-Militello, MM. Franck Marlin, Philippe-Armand Martin, Mme Henriette Martinez, MM. Patrice Martin-Lalande, Alain Marty, Jacques Masdeu-Arus, Jean-Claude Mathis, Pierre Méhaignerie, Christian Ménard, Damien Meslot, Philippe Meunier, Jean-Claude Mignon, Gérard Millet, Mme Marie-Anne Montchamp, MM. Pierre Morange, Pierre Morel-A-L’Huissier, Philippe Morenvillier, Jean-Marie Morisset, Georges Mothron, Etienne Mourrut, Alain Moyne-Bressand, Renaud Muselier, Jean-Marc Nesme, Jean-Pierre Nicolas, Yves Nicolin, Patrick Ollier, Mme Françoise de Panafieu, MM. Bertrand Pancher, Yanick Paternotte, Christian Patria, Mme Béatrice Pavy, MM. Jacques Pélissard, Dominique Perben, Bernard Perrut, Etienne Pinte, Michel Piron, Henri Plagnol, Serge Poignant, Jean-Frédéric Poisson, Mme Bérengère Poletti, M. Axel Poniatowski, Mme Josette Pons, MM. Daniel Poulou, Jean Proriol, Didier Quentin, Michel Raison, Eric Raoult, Frédéric Reiss, Jean-Luc Reitzer, Bernard Reynès, Franck Reynier, Franck Riester, Jean Roatta, Didier Robert, Camille de Rocca Serra, Mme Marie-Josée Roig, M. Jean-Marie Rolland, Mme Valérie Rosso-Debord, MM. Jean-Marc Roubaud, Max Roustan, Martial Saddier, Francis Saint-Léger, Bruno Sandras, François Scellier, André Schneider, Jean-Pierre Schosteck, Jean-Marie Sermier, Jean-Pierre Soisson, Michel Sordi, Daniel Spagnou, Eric Straumann, Alain Suguenot, Mme Michèle Tabarot, MM. Lionel Tardy, Jean-Charles Taugourdeau, Guy Teissier, Michel Terrot, Jean-Claude Thomas, Dominique Tian, Jean Tiberi, Alfred Trassy-Paillogues, Georges Tron, Jean Ueberschlag, Yves Vandewalle, Christian Vanneste, François Vannson, Mme Isabelle Vasseur, MM. Patrice Verchère, Jean-Sébastien Vialatte, René-Paul Victoria, Philippe Vitel, Gérard Voisin, Michel Voisin, Jean-Luc Warsmann, André Wojciechowski, Gaël Yanno, Mme Marie-Jo Zimmermann et M. Michel Zumkeller.

GROUPE SOCIALISTE, RADICAL, CITOYEN ET DIVERS GAUCHE (204) Pour: 8

M. Paul Giacobbi, Mme Annick Girardin, MM. Marc Goua, Jérôme Lambert, Jean Michel, Mmes Dominique Orliac, Sylvia Pinel et M. Jean-Claude Viollet.

GROUPE NOUVEAU CENTRE (23) Pour : 23

MM. Jean-Pierre Abelin, Thierry Benoit, Charles de Courson, Stéphane Demilly, Jean Dionis du Séjour, Raymond Durand, Philippe Folliot, Francis Hillmeyer, Michel Hunault, Olivier Jardé, Yvan Lachaud, Jean-Christophe Lagarde, Mme Colette Le Moal, MM. Maurice Leroy, Claude Leteurtre, Nicolas Perruchot, Jean-Luc Préel, François Rochebloine, Rudy Salles, François Sauvadet, Marc Vampa, Francis Vercamer et Philippe Vigier.

DEPUTES NON INSCRITS (8) Pour : 4

MM. Abdoulatifou Aly, François Bayrou, Mme Françoise Briand et M. François-Xavier Villain.

Les contre:

GROUPE UNION POUR UN MOUVEMENT POPULAIRE Contre : 2

MM. Lucien Degauchy et Alain Ferry.

GROUPE SOCIALISTE, RADICAL, CITOYEN ET DIVERS GAUCHE Contre : 183

Mmes Patricia Adam, Sylvie Andrieux, MM. Jean-Marc Ayrault, Jean-Paul Bacquet, Dominique Baert, Jean-Pierre Balligand, Gérard Bapt, Claude Bartolone, Jacques Bascou, Christian Bataille, Mmes Delphine Batho, Chantal Berthelot, M. Jean-Louis Bianco, Mme Gisèle Biémouret, MM. Patrick Bloche, Daniel Boisserie, Maxime Bono, Mme Marie-Odile Bouillé, M. Christophe Bouillon, Mme Monique Boulestin, M. Pierre Bourguignon, Mme Danielle Bousquet, MM. François Brottes, Alain Cacheux, Jérôme Cahuzac, Jean-Christophe Cambadélis, Thierry Carcenac, Christophe Caresche, Mme Martine Carrillon-Couvreur, MM. Laurent Cathala, Bernard Cazeneuve, Guy Chambefort, Jean-Paul Chanteguet, Jean-Michel Clément, Mme Marie-Françoise Clergeau, MM. Gilles Cocquempot, Pierre Cohen, Mmes Catherine Coutelle, Pascale Crozon, M. Frédéric Cuvillier, Mme Claude Darciaux, M. Pascal Deguilhem, Mme Michèle Delaunay, MM. Guy Delcourt, Michel Delebarre, Bernard Derosier, Michel Destot, Marc Dolez, René Dosière, Julien Dray, Tony Dreyfus, Jean-Pierre Dufau, William Dumas, Mme Laurence Dumont, MM. Jean-Louis Dumont, Jean-Paul Dupré, Yves Durand, Mme Odette Duriez, MM. Philippe Duron, Olivier Dussopt, Christian Eckert, Henri Emmanuelli, Mme Corinne Erhel, MM. Laurent Fabius, Albert Facon, Mme Martine Faure, M. Hervé Feron, Mme Geneviève Fioraso, M. Pierre Forgues, Mme Valérie Fourneyron, MM. Michel Françaix, Jean-Claude Fruteau, Jean-Louis Gagnaire, Mme Geneviève Gaillard, MM. Guillaume Garot, Jean Gaubert, Jean-Patrick Gille, Joël Giraud, Jean Glavany, Daniel Goldberg, Mme Pascale Got, M. Jean Grellier, Mme Elisabeth Guigou, M. David Habib, Mme Danièle Hoffman-Rispal, M. François Hollande, Mme Sandrine Hurel, M. Christian Hutin, Mme Monique Iborra, M. Jean-Louis Idiart, Mme Françoise Imbert, MM. Michel Issindou, Eric Jalton, Serge Janquin, Régis Juanico, Armand Jung, Mme Marietta Karamanli, M. Jean-Pierre Kucheida, Mme Conchita Lacuey, MM. François Lamy, Jack Lang, Mme Colette Langlade, MM. Jean Launay, Jean-Yves Le Bouillonnec, Mme Marylise Lebranchu, MM. Patrick Lebreton, Gilbert Le Bris, Michel Lefait, Jean-Marie Le Guen, Mme Annick Le Loch, M. Patrick Lemasle, Mmes Catherine Lemorton, Annick Lepetit, MM. Bruno Le Roux, Jean-Claude Leroy, Bernard Lesterlin, Serge Letchimy, Michel Liebgott, Mme Martine Lignières-Cassou, MM. François Loncle, Victorin Lurel, Jean Mallot, Louis-Joseph Manscour, Mmes Jacqueline Maquet, Marie-Lou Marcel, MM. Jean-René Marsac, Philippe Martin, Mmes Martine Martinel, Frédérique Massat, MM. Gilbert Mathon, Didier Mathus, Mme Sandrine Mazetier, MM. Michel Ménard, Kléber Mesquida, Didier Migaud, Arnaud Montebourg, Pierre Moscovici, Pierre-Alain Muet, Philippe Nauche, Henri Nayrou, Alain Néri, Mmes Marie-Renée Oget, Françoise Olivier-Coupeau, MM. Michel Pajon, Christian Paul, Mme George Pau-Langevin, MM. Germinal Peiro, Jean-Luc Perat, Jean-Claude Perez, Mmes Marie-Françoise Pérol-Dumont, Martine Pinville, MM. Philippe Plisson, François Pupponi, Mme Catherine Quéré, MM. Jean-Jack Queyranne, Dominique Raimbourg, Simon Renucci, Mmes Marie-Line Reynaud, Chantal Robin-Rodrigo, MM. Alain Rodet, Marcel Rogemont, Bernard Roman, René Rouquet, Alain Rousset, Patrick Roy, Michel Sainte-Marie, Michel Sapin, Mme Odile Saugues, M. Christophe Sirugue, Mme Christiane Taubira, MM. Pascal Terrasse, Jean-Louis Touraine, Philippe Tourtelier, Jean Jacques Urvoas, Daniel Vaillant, Jacques Valax, André Vallini, Michel Vauzelle, Michel Vergnier, André Vézinhet, Alain Vidalies, Jean-Michel Villaumé et Philippe Vuilque.

GROUPE GAUCHE DEMOCRATE ET REPUBLICAINE (24) Contre : 24

Mme Marie-Hélène Amiable, M. François Asensi, Mmes Huguette Bello, Martine Billard, MM. Alain Bocquet, Patrick Braouezec, Jean-Pierre Brard, Mme Marie-George Buffet, MM. Jean-Jacques Candelier, André Chassaigne, Yves Cochet, Jacques Desallangre, Mme Jacqueline Fraysse, MM. André Gerin, Pierre Gosnat, Maxime Gremetz, Jean-Paul Lecoq, Noël Mamère, Alfred Marie-Jeanne, Roland Muzeau, Daniel Paul, François de Rugy, Jean-Claude Sandrier et Michel Vaxès.

DEPUTES NON INSCRITS Contre : 1

M. Nicolas Dupont-Aignan.

 

Les abstentionnistes :

GROUPE SOCIALISTE, RADICAL, CITOYEN ET DIVERS GAUCHE Abstention : 5

MM. Gérard Charasse, Albert Likuvalu, Mmes Jeanny Marc, Marisol Touraine et M. Manuel Valls.

DEPUTES NON INSCRITS Abstention : 2

Mme Véronique Besse et M. Dominique Souchet.

GROUPE UNION POUR UN MOUVEMENT POPULAIRE Abstention : 3

MM. Jean-Philippe Maurer, Jacques Myard et Mme Catherine Vautrin.

Non-votant : 1

M. Bernard Accoyer (président de l’Assemblée nationale).

MISE AU POINT AU SUJET DU PRESENT SCRUTIN (N° 195)

(Sous réserve des dispositions de l’article 68, alinéa 4, du Règlement de l’Assemblée nationale)

Mme Catherine Vautrin, qui était présente au moment du scrutin ou qui avait délégué son droit de vote a fait savoir qu’elle avait voulu voter "pour"

 

Source: Site de l’Assemblée Nationale http://www.assemblee-nationale.fr/13/scrutins/jo0195.asp

La réémergence de l’archaïsme politique en Europe : Vers un test français

21 septembre 2008 § Poster un commentaire

J’ai relu, en rangeant mes dossiers, ce texte de Franck Biancheri, qui est d’une pertinence extrême :

« Nous Européens avons été au XX° siècle, d’Est en Ouest de notre continent, les acteurs de terribles tragédies historiques commises au nom de la modernité alors qu’elles n’étaient en fait que l’expression contemporaine de l’archaïsme le plus ancestral.

Répression, brutalité, mensonge, manipulation, extermination, conflit, division, terreur, arbitraire, … se sont habillés des plus beaux atours, d’abord camouflées sous des termes en apparence anodins ou positifs comme sécurité, modernisation, sincérité, vérité, protection, progrès, libération, identité, efficacité, … jusqu’à ce que leur vraie nature se révèle : cet étrange mélange de folies individuelles et collective.

Hitler, Staline, Franco, Pétain, Mussolini, et quelques autres en ont été les figures de proue, tandis que les peuples s’embarquaient divisés, avec ferveur ou au contraire avec effroi, dans l’aventure que la folie de ces chefs avait programmée.

Cet archaïsme ressurgit partout actuellement en Europe, et la France est loin de faire exception. Comme l’avait écrit en 1998 Europe 2020 dans son fameux scénario intitulé « UE 2009 : quand les petits-fils d’Hitler, Franco, Pétain, Mussolini et Staline prendront le pouvoir », plus nous nous éloignons de 1945, plus les archaïsmes qui avaient dominé la période précédente reprennent du « poil de la bête ». Et ne nous y trompons pas : quand l’époque est mûre, l’apparence de l’archaïsme le plus dangereux est toujours celle de la modernité la plus contemporaine. Ne cherchez donc pas les hommes en uniforme friands de défilés militaires (ils viendront plus tard), mais surveillez bien les discours gestionnaires ronflant d’efficacité, les « valeurs » portées en bandoulière, le recours à la « science » pour légitimer les convictions morales, les rengaines d’histoires à faire peur à l’ « honnête citoyen », et les prétentions à protéger tout le monde de tous les dangers.

Ces « archaïques » en costume moderne ne sont certes pas toujours faciles à débusquer car ils sont toujours le fruit d’une époque où ces thèmes font florès. Mais si l’on ouvre bien les yeux, on les identifie rapidement car ils sont toujours à la manœuvre dans la même direction : diviser, contraindre, empêcher, effrayer, … . Faisons ainsi un petit tour des formes que peut prendre cet archaïsme européen en pleine résurrection.

L’archaïsme, c’est notamment quand la figure du chef, sa volonté, sa folie éclipsent l’esprit, l’aptitude à réfléchir, le sens du discernement du citoyen qui éteint ses inquiétudes et se persuade que le « chef » ne mettra en œuvre de son programme annoncé, que ce qui est « bien » et qu’il laissera tomber ce qui est « mal », que « ces éléments négatifs ne sont ajoutés au discours que pour permettre au chef la conquête du pouvoir, pour qu’il séduise les autres, ces incultes et ces idiots dont il a besoin pour obtenir sa majorité ». C’est ce que pense le citoyen « raisonnable » qu’emporte l’émotionnel et la quête du chef, convaincu qu’il est que l’inculte, le myope, l’idiot, le manipulé, c’est forcément l’Autre… La suite à lire ici : http://www.europe2020.org/spip.php?article468&lang=fr

Tri sélectif

18 septembre 2008 § Poster un commentaire

J’apprends, ce jour, que le maire actuel de Maisons-Laffitte et son conseil municipal (auquel participent des élus socialistes et des élus modems) ont fait passer un arrêté qui interdit :

Les rassemblements, les jeux de ballons, les états d’ivresse, sur les avenues, les places et les pelouses des parcs de la ville.

Un tel arrêté ne porterait pas à conséquence si, renseignement pris, il n’apparaissait pas que l’exécution de cet arrêté se fasse de manière discriminatoire. Les agents de police Municipale arrêtent surtout les jeunes garçons, ou les gens de couleur.

Les vieillards, les amis ou les familles, les groupes de pétanque, voire les réunions de politiques et de citoyens ne sont jamais dispersées.

Bref après 2 emails à tous les responsables politiques de cette ville, pour demander la suppression de cet arrêté liberticide, personne, parmi les élus de droite à gauche comme au centre, n’a daigné répondre.

C’est un grave manquement à la démocratie locale ! Ces élus qui ne répondent même pas à leurs concitoyens espèrent sans doute qu’en ne répondant pas, ces derniers, vont "laisser tomber".

La presse locale a évidemment été avertie…mais fait silence sur cette discrimination évidente.

Dans combien de communes de tels arrêtés, qui visent particulièrement les SDF et les jeunes gens, sont-ils pris au mépris de notre Constitution et sous le prétexte fallacieux de la sécurité ?

N’y a-t-il pas des solutions "autres" que l’exclusion, la discrimination ?

Dans combien de communes, les élus, ceux qui nous représentent se ferment totalement au débat avec leurs concitoyens, une fois leur mandat en poche ? Sont-ils trop occupés par les multiples mandats qu’ils cumulent allégrement pour se pencher dignement sur une réponse pertinente aux questions de ceux qui les ont élus ?

Un maire dénonce les privilèges du Sénat

17 septembre 2008 § 1 commentaire

Un maire dénonce les privilèges du Sénat “en marge des règles de droit commun de la République”Publié le 17 septembre 2008 Ecrit par Werner dans Actualités, TousGilles Nicolas, 53 ans, maire de  Chevaigné dans l’Ille-et-Vilaine avait bien annoncé la couleur lors des élections municipales : “Les candidats de cette liste proposent à leurs concitoyens une autre façon de faire de la politique.” Ce maire  revendique “une sensibilité de gauche” mais il n’appartient à aucun parti. Depuis son élection, il est intervenu notamment contre le cumul des mandats et sur le montant des indemnités de “Rennes Métropole”. Actuellement, ce maire risque une suspension par la préfecture.
Le conseil municipal vote une motion demandant la suppression du Sénat !
“Le problème est simple. A Chevaigné, quand le conseil municipal doit prendre une décision, on se pose toujours la question des tenants et des aboutissants. En l’occurrence, on s’est interrogé sur l’utilité du Sénat et sur son efficacité dans les institutions. … ”.
Cette motion a été voté par une très large majorité du conseil municipal. Par la suite, la maire a refusé de désigner les délégués pour l’élection sénatoriale.
On apprend aujourd’hui par Libération qu’il est menacé de suspension par la préfecture. Il dénonce une manœuvre d’intimidation «inadmissible».
La suite: http://wernerb.free.fr/?p=839#more-839

Pensées paranoïaques

14 septembre 2008 § Poster un commentaire

Il n’est pas rare, de nos jours, lorsqu’on prend part à une discussion, que ce soit dans le cadre amical où au travail, lorsqu’on fait part de nos doutes, de se faire traiter de «parano».
Il n’est rare, dont plus, de lire sous la plume de journalistes, d’écrivains, de philosophes, surtout lorsqu’on émet un avis contraire à la version officielle qu’ils défendent, qu’il s’agit là de délire d’illuminés(1) ou de délire de « parano »(2).
Qu’il serait bon de faire remarquer à tous ceux qui ont la fâcheuse habitude d’employer le mot paranoïaque et ses dérivés, pour faire taire leurs contradicteurs, qu’il y a un fossé immense entre émettre des doutes, être sceptique et tenir des propos paranoïaques.
En psychosociologie, la paranoïa de masse n’est pas reconnue. La paranoïa est une maladie. Elle s’attaque à type de personnalité extrêmement précis.
« Cette personnalité se caractérise par une surestimation de soi, un orgueil anormalement développé, une grande difficulté à remettre en cause ses jugements ou son raisonnement, une absence d’autocritique, un autoritarisme, une grande susceptibilité associée à une méfiance avec parfois agressivité. »(3)
La différence entre quelqu’un qui émet des doutes, qui est sceptique, et un paranoïaque, c’est que les deux premiers peuvent, avec des preuves fondées à l’appui, devant un raisonnement logique, cohérent, remettre en cause leur jugement ou leur raisonnement. Ce qu’un paranoïaque ne fera en aucun cas !
On peut donc légitimement penser que ceux qui, à court d’arguments, faute de preuves, concluent en s’étonnant que vous ne leur fassiez pas confiance et que vous cette paranoïa que, le sont bien davantage que vous…puisqu’incapable de remettre en cause leur jugement, de supporter la critique et ayant établi une fois pour toutes que seules leurs preuves sont recevables.
Cependant, ce type de réflexion, asséné plus ou moins gentiment, peut s’avérer être perturbantes pour l’individu. C’est pourquoi des chercheurs anglais* se sont penchés sur les pensées paranoïaques et ont ainsi pu donner quelques éléments qui permettent de détecter ce type de pensées, afin de garder la tête froide.
Je vous livre ici la traduction, que j’ai faite, de quelques passages de leur travail…en espérant que vous ne vous laisserez plus jamais traités de « parano » ou que vous ne penserez plus l’être parce que quelqu’un vous l’a dit !
§§§
Quels sont les pensées paranoïaques ?
« Les pensées paranoïaques sont souvent suscitées par des évènements ambigus, comme des gens regardant dans votre direction, ou un rire entendu dans une pièce.
Nous aurions pu appeler cette section : Quelles sont les craintes des autres ?
Nous aurions pu également l’intitulé : Quels sont les sentiments paranoïaques ?
Ou bien : quels sont les croyances de persécution ?
Les sentiments mentionnés dans le présent article peuvent passer par une grande variété de nom.
Ce que nous entendons par « pensée paranoïaques» :
  • La peur que quelque chose de mauvais se produise
  • La croyance que d’autres puisse essayer de provoquer un tel événement.
Normalement, ces craintes s’alimentent de certains éléments : Un auteur, un type de menace, une raison.
Nous pouvons suspecter absolument n’importe qui de vouloir nous nuire : un voisin, un étranger, un collègue de travail ou un membre de la famille. Parfois, ce peut être une organisation gouvernementale ou religieuse. Parfois des inconnus. Le type de dommages qui peuvent survenir varie aussi. Mais généralement, on craint des dommages physiques, psychologiques, sociaux ou financiers.
Pourquoi pense-t-on que d’autres veulent nous nuire ?
Parce qu’il y a parfois en nous un sentiment d’être tout simplement une victime. Parce que nous pensons que nous sommes une « personne à risque », en raison de qui nous sommes, et parfois parce que nous pensons que la menace est provoquée par quelque chose que nous avons fait.
Quels sont les pensées paranoïaques ?
Il est rare de passer sa vie sans avoir une pensée paranoïaque.
Dans un récent sondage*, 70 % des personnes ont déclaré qu’elles avaient eut, à un moment donné, le sentiment que des gens tentaient délibérément de les perturber.
Dans une autre étude :
  • 93 % des personnes croyaient que, à un moment donné, on avait dit du mal d’eux, dans leur dos.
  • 80 % des personnes ont estimé que des inconnus avaient des comportements critiques.
Mais combien de gens ont souvent de telles pensées ?
L’institut a récemment mené un sondage, à partir d’un questionnaire (en annexe) distribué à 1200 personnes, afin que de déterminer combien d’entre elles ont régulièrement de telles pensées.
Voici quelques découvertes issues de ce sondage :
  • Entre 30 et 40 % des personnes interrogées ont pensé, une fois dans la semaine écoulée, que des commentaires négatifs ont été émis à leur sujet.
  • 10 à 30 % des personnes ont pensé, une fois dans la semaine écoulée, qu’il s’était peut-être menacé. Cette menace était plutôt légère (quelqu’un essayait délibérément de mettre en colère) de graves (quelqu’un veut faire du mal).
  • Un tiers de la population est régulièrement gêné par des suspicions ou des pensées paranoïaques.
  • pour la pensée « j’ai besoin d’être sur mes gardes vis-à-vis des autres » 31 % des personnes interrogées assez rarement cette pensée,17 % l’avait une fois par mois,21 % une fois par semaine,21 % plusieurs fois par semaine et 10 % une fois par jour.
Quels sont les causes des pensées paranoïaques ?
La recherche a identifié cinq principaux facteurs impliqués dans l’apparition des pensées paranoïaques.
Ces facteurs sont très banals. Nous en avons tous connus, dans notre vie, au moins l’un d’entre eux.
Ce qui est important c’est la façon dont ils se combinent. Les pensées paranoïaques sont causées par une combinaison de certains ou de l’ensemble de ses cinq facteurs :
  1. Le stress et des changements importants dans notre vie. Cela inclut les relations difficiles avec les autres à la maison où travaillent et le fait qu’on est de plus en plus isolé.
  2. Des émotions négatives comme le stress ou la dépression. Souvent, lorsque nous sommes anxieux nous pouvons surestimer les chances, les risques de menaces et nous inquiéter trop. La façon dont nous nous sentons à une grande influence sur la façon dont nous pensons
  3. Des sensations « internes » inhabituelles. Le stress peut souvent provoquer des sensations étranges (sentiment d’étrangeté, sentiment d’être provoqué, menacé) et l’insomnie. Parfois l’absorption de drogues provoque également les mêmes sentiments.
  4. Notre explication des choses et événements. Les pensées paranoïdes sont notre façon d’essayer de comprendre les choses. Elles sont une tentative de comprendre le sens des événements. Il est tout naturel d’essayer de comprendre le monde qui nous entoure et ce que nous ressentons. Mais quand nous sommes stressés, que nous sentons faibles ou anxieux ou irritables, nos explications sont susceptibles d’être assez négatives. Nous pensons au pire est souvent nous pensons le pire de ceux qui nous entourent.et peut alors vous sembler que les choses bizarres que désagréable nous expérimentons sont délibérément causées par d’autres personnes.
  5. Notre raisonnement (notre façon de penser les choses et de parvenir à des décisions et à des jugements).Les pensées paranoïaques peuvent prendre le dessus si nous ne pensons pas à des explications alternatives aux événements et que nous ne prenons pas en considération les éléments de preuve pour et contre nos soucis. Nous passons parfois trop vite aux conclusions.
Ainsi, lorsque nous sommes stressés que les choses ne vont pas très bien, ou que nous le souhaitons, nous pouvons devenir anxieux et interpréter ce que nous ressentons en termes de menaces émanant d’autres personnes, sans vraiment mettre en balance les preuves et considérer des explications alternatives.
Comment savoir si nos suspicions sont justifiées ? Comment pouvons-nous dire si nos craintes sont justifiées ou non ?
Ce n’est pas toujours facile.
Si vous avez du mal à décider si vos pensées paranoïaques sont justifiées, posez-vous les questions suivantes :
  • Est-ce que d’autres personnes pensent que mes soupçons sont réalistes ?
  • Qui est mon meilleur ami ?
  • Ai-je parlé de mon souci à d’autres personnes ?
  • Est-il possible que j’ai exagéré la menace ?
  • Existe-t-il des éléments de preuve irréfutable de mes soupçons ?
  • Mais soupçons sont-ils basés sur l’ambiguïté des événements ?
  • Mes inquiétudes sont-elles basées sur mes sentiments ou sur une preuve indiscutable ?
  • Y a-t-il des preuves qu’ils sont à l’encontre de mes soupçons ?
  • Est-ce que je ne suis pas hypersensible à tout ?
  • Est-ce que mes soupçons persistent si d’autres me disent qu’ils ne sont pas fondés ?
Il n’existe pas de secret permettant de déterminer avec certitude si un souci irréaliste. Mais en se posant les questions ci-dessus, on peut déterminer si la suspicion et justifiée ou non.
La probabilité que vos craintes soient irréalistes et fortes:
  • Si personne ne partage vos soupçons
  • S’il n’y a pas de preuves incontestables à l’appui de vos soupçons
  • S’il existe des preuves incontestables qui détruisent tous vos soupçons
  • Si vos craintes sont fondées sur les sentiments et les événements ambigus.
  • Si vos craintes persistent en dépit des propos rassurants d’autres personnes.
§§§
Institut de psychiatrie du King’s College de Londre: http://www.kcl.ac.uk/news/news_details.php?news_id=763&year=2008
§§§
*South London Institute of Psychiatrie
Les items du sondage© :
  1. J’ai besoin d’être sur mes gardes vis-à-vis des autres
  2. On fait des commentaires négatifs à mon sujet
  3. Des gens essayent délibérément de me mettre en colère
  4. Je suis peut-être observé ou suivi
  5. Des gens essayent de me déstabiliser
  6. Les gens parlent de moi en utilisant des moyens retors
  7. Des amis et des inconnus me regardent de façon critique
  8. Les gens pourraient être hostiles envers moi
  9. Des choses méchantes se disent sur moi derrière mon dos
  10. Je sais que quelqu’un de mauvaises intentions à mon égard
  11. Je soupçonne que quelqu’un me veut du mal
  12. Les gens me feront du mal si on leur en donne l’occasion
  13. Quelqu’un que je ne connais pas à de mauvaises intentions à mon égard
  14. Il y a une possibilité de complot contre moi
  15. Les gens rient de moi
  16. Je suis menacé par les autres
  17. Je peux détecter les messages codés sur moi dans la presse, la radio, la télévision
  18. Mes pensées et mes actions pourraient être contrôlées par d’autres.
§§§
1) La Foire aux ‘Illuminés’ Pierre-André Taguieff (Mille et Une Nuits).
2) Article de Gilbert Charles, ‘Les paranos du complot,’L’Express du 01/12/2005

Pour se désintoxiquer et ne pas mourir idiot !

14 septembre 2008 § Poster un commentaire

Si vous voulez aborder « l’affaire » Tapie en toute sérénité et approfondir quelques notions de droits sans vous prendre la tête, je vous conseille la lecture du blog que le professeur Hervé Causse tient uniquement sur l’étude juridique de cette « affaire ».
Vous y lirais toute l’analyse du dossier dans un langage clair et TOTALEMENT apolitique !
La froideur de l’analyse « en droit » est parfois bénéfique lorsqu’on lit les affirmations de certains de nos élus et les propos des centaines de commentateurs sur les différents sites internet des médias !
Hervé Causse est Professeur de Faculté, juriste, Avocat.
Sa thèse portait sur le droit bancaire et financier. Elle a été publiée en 1993 et à reçu le prix de la Bourse de Paris 1992, Litec 1993
Il tient également un blog d’actualité juridique :
A relire également, ce que j’ai fait cet été, le livre d’André Bercoff, publié en 1998 chez Lafond.
Tous les faits relatés dans ce livre sont désormais avérés !
A écouter également sa définition du journalisme, un petit bijou :
Il est également, sous le pseudonyme de Catherine Médicis le co-auteur, avec Corinne Lepage, de deux pamphlets pour l’élection présidentielle française de 2007 :
"J’arrive" et "On efface tout et on recommence"…C’était le bon temps…on y croyait….
 

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